https://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpg00Nolwennhttps://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpgNolwenn2021-06-23 19:50:502021-06-23 19:54:47NON, nous ne procrastinerons plus !
« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la
santé. » Cela devrait être aussi simple que cette pensée de Voltaire et
pourtant la plainte, le ressassement, la « râle attitude » remportent
un franc succès dans notre société d’humains jamais contents.
Pourquoi
se plaint-on ?
En déchargeant nos émotions, on se sent mieux, c’est
incontestable. Se plaindre, c’est légitimer notre souffrance et, souvent,
justifier que l’autre, la vie, le monde sont les très grandes causes de notre
situation. Incriminer quelque chose ou quelqu’un en dehors de soi est une façon
de redorer son blason et de s’incarner victime. Et rien de tel qu’une bonne
vieille coquille d’œuf sur la tête et le rabâchage d’un « c’est vraiment
trop injuste » pour attirer l’attention et la compassion. François
Roustang voit dans l’ego « une baudruche gonflée d’orgueil ».* Se
plaindre sans cesse est un frein à notre évolution. En rendant les autres
responsables, on oblitère que parfois il aurait mieux valu dire non que de se
retrouver à garder le chien de sa voisine un long week-end de Pâques. Arrêter
de se plaindre c’est commencer à grandir en se ressaisissant de son histoire
personnelle.
Le cercle vicieux du pessimisme
Tout-de-même, comment ne pas être tragiquement touché par une
femme racontant ses multiples échecs amoureux à cause des abus qu’elle a subis
dans l’enfance ? mais comment aussi se donner la chance de vivre au
présent, avec des projets d’avenir, quand on est enfermé dans le passé ?
plus nous souffrons, nous nous plaignons. Et plus nous nous plaignons, plus
nous souffrons. Des études américaines ont démontré que râler était aussi
mauvais pour la santé psychique que physique, en tant que générateur de stress
(altération immunitaire, risques cardiovasculaires, diabète, etc.) Le
psychiatre Steven Parton explique que plus une pensée est utilisée, plus on y
pensera facilement et régulièrement. « Le
cerveau garde en mémoire les connexions que vous avez créées lors de vos
pensées précédentes et simplifie leur trajet. » Ainsi, les boucles de pensées
négatives se perpétuent, comme un cercle vicieux. « Cette situation arrive quand
les synapses qui représentent le négatif sont plus proches et mieux connectées
entre elles que celles qui traitent du positif. Naturellement, la pensée qui
gagne est celle qui a le moins de distance à parcourir, et donc ici, c’est la négative »
commente le Dr Parton. Bref, le pessimisme s’entraîne … .
Agissez !
Les pensées négatives influent sur notre humeur, comme les gens.
Imaginez-vous entouré, lors d’une soirée, de personnes critiques, moqueuses,
avec une certaine appétence pour les cancans. A moins de prendre ses jambes à
son cou, contraint d’être à proximité de « jamais contents » peut
influer sur notre personnalité. A grincheux ½, on devient alors grincheux à
temps plein. Si bien s’entourer est essentiel, une reconnexion à soi-même, avec
une autre vue, l’est tout autant : « Il y a quelqu’un en moi qui va bien et auquel je n’accorde pas une
attention suffisante » explique François Roustang. Au lieu de se
recroqueviller et se lamenter, il est recommandé de faire face et d’agir. Il
faudra penser à changer de travail si votre chef est pervers ou à s’arrêter
quelque temps pour récupérer.
Biblio
*
La fin de la plainte de François Roustang – Ed. Odile Jacob
https://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpg00Nolwennhttps://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpgNolwenn2020-11-30 15:53:322020-11-30 15:53:34Et si j’arrêtais de me plaindre ?
https://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpg00Nolwennhttps://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpgNolwenn2020-11-30 15:42:452020-11-30 15:42:47Plutôt que se résigner …
ENTRE LA VIE ET
LA MORT, NOTRE CORPS BALANCE. SOUMIS AUX STATISTIQUES DE MALADES ET DE DÉCÈS DU
CORONAVIRUS, LA PEUR ENFLE. MAIS ENCORE PLUS SOURNOIS, LE DÉSIR DE DÉTRUIRE MET
NOTRE HUMANITÉ À MAL.
J’ai vu mon voisin ricaner quand je me suis poussée pour lui laisser la
place sur le palier : “vous avez peur que je vous
contamine ?”. J’ai vu aussi une petite dame apporter des courses à
un homme âgé de sa résidence. J’ai entendu cette femme hurler à la fenêtre, en
bas de chez moi, que je ne devais pas sortir avec mon “p….. de chien”. J’ai lu aussi les noms de ceux qui se
sont proposés, dans ma montée d’escalier, de venir en aide si on en avait
besoin. J’ai vu des gens pousser, courir dans les rayons du supermarché pour faire
leur stock, j’ai entendu aussi la prise de conscience de certains sur leur
gâchis alimentaire. J’ai vu ce joggeur me frôler sur le trottoir et cracher à
moins d’1 mètre. J’ai reçu aussi le message de mon médecin me demandant si
j’allais bien. Et à l’heure où j’écris ces lignes, je ne suis pas prête d’avoir
tout vu…
COMMENT BIEN VAINCRE ?
En temps ordinaire, chez l’individu «normal», nos pulsions -Eros (pulsion
d’auto-conservation) et Thanatos (pulsion de mort)- s’unissent pour produire un
mouvement vers la création. En temps extra-ordinaire, d’autant plus chez
l’individu ayant une histoire personnelle cabossée, Eros et Thanatos se livrent
un combat sans merci. Nous possédons en nous-mêmes cette envie de tuer au même
titre que celle de créer. Création et destruction s’entretiennent. Ces temps de
coronavirus sont ceux qui nous confrontent collectivement à notre fin. Jusqu’à
maintenant, nous n’y croyions pas vraiment. La mort, c’était pour les autres.
Freud disait d’ailleurs que «dans l’inconscient, chacun est persuadé de son
immortalité»**. Mais là, à part quelques irréductibles qui se jugent
invulnérables, la plus grande majorité d’entre nous est arrachée de force à sa
zone de confort, à son déni, pour conscientiser que la vie ne va pas durer…
toute la vie. Que la mort rôde. Et comme elle a revêtu une forme extrêmement
petite, qu’elle ne se voit pas, nous la supposons chez l’autre qui deviendra
alors l’ennemi à abattre. Le bien et le mal cohabitent dans tout être humain,
le meilleur est caché dans le pire et… vice-versa. Si nous pouvons gagner des
points en bonté -c’est le moment où jamais !- en se rappelant que la
bienveillance et la compassion s’entraînent, nous avons aussi à nous motiver à
être bons. C’est un choix, mais celui-là ne s’entraîne pas, la décision se
prend ou ne se prend pas. La menace du réveil de la «bête humaine» et de son
coéquipier «le repli sur soi» serait encore plus pandémique que le Covid-19.
Alors, va pour l’option d’être bons. C’est celle qui peut gagner toutes les
batailles
* Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu.
** Biblio : «Essais de Psychanalyse», Sigmund Freud – Ed.
Payot
WENDY NE VA PAS BIEN. PENDANT QUE SON PETER PAN RÊVASSE À SES EXPLOITS FUTURS, REPLIÉ DANS UN MONDE IMAGINAIRE ET IMMATURE, WENDY PREND LES DÉCISIONS, S’OCCUPE DE TOUT ET DE TOUS. QUITTE À S’OUBLIER ELLE-MÊME.
Concept de la vague « psycho-pop » américaine des années 80, le syndrome de
Wendy, inventé par le psychanalyste Dan Kiley, fait référence à la petite
héroïne du conte de Barrie qui passe son temps à nettoyer la maison et à
s’occuper de ses frères et des « enfants perdus ». Si ce syndrome, qui concerne
les femmes, ne figure pas en tant que psychopathologie au DSM V*, il est
recommandé de consulter un professionnel afin de trouver des moyens de ne pas
rester bloquée dans son fonctionnement.
LE TERRIFIANT REJET
L’aînée de la fratrie, Wendy donne tout aux autres. Agissant inconsciemment
comme une mère, elle a le besoin irrépressible de satisfaire les autres,
jusqu’à l’abnégation d’elle-même, même si elle affirme y trouver son équilibre.
Dans la vraie vie, comme dans le conte, Wendy est quasi sacrificielle. Elle
gère toutes les tâches ménagères, pourvoie aux besoins et désirs des enfants,
ainsi que de ceux de son compagnon, qu’elle choisira un peu paumé, suffisamment
enfant et fantasque, pour qu’elle puisse y trouver sa place. Wendy risque alors
fortement de rencontrer un Peter Pan, qui n’assume aucune responsabilité et se
laisse dorloter. Aucun souci, Wendy se dit capable d’assumer. Parce que le
carburant de sa souffrance est principalement la peur. Celle d’être rejetée ou
abandonnée est si forte chez Wendy qu’elle est prête à endosser des
responsabilités qui ne sont pas les siennes et à se conformer aux désirs des
autres. Les causes de ce syndrome ne se limitent pas à la peur du rejet. Elles
peuvent s’inscrire aussi dans un mode éducatif et culturel, renforçant le rôle
de la femme dans ses responsabilités familiales. Wendy peut également souffrir
d’une faible estime d’elle-même, couplée à un grand besoin de sécurité, la
rendant dépendante de l’amour des autres, jusqu’à en être esclave.
TOI + MOI
Rendre conscient son fonctionnement en le considérant comme un problème
est, bien entendu, un point de départ crucial. Pour la suite, il est recommandé
de demander de l’aide à un psy, ce mécanisme complexe révélant aussi souvent un
jeu pervers de soumission-victimisation- culpabilisation dont il est difficile
de se sortir seule. La première piste à explorer est l’apprentissage du « non »
et la définition de ses limites. En déléguant ses tâches, va se confronter à sa
peur du rejet, se rendant compte qu’elle est irrationnelle et sans fondement.
Mais la question la plus profonde qui se pose à Wendy est : « qui suis-je ? ».
Vivant depuis longtemps par procuration, elle a caché, ignoré, abandonné en
elle la véritable Wendy et ne sait plus par quel chemin la retrouver. Penser à
soi n’est ni égoïste, ni égocentrique, il n’y a pas de dilemme entre le choix
de soi ou le choix des autres. Wendy sera toujours Wendy, mais avec une
compétence supplémentaire : pouvoir fixer des limites appropriées au respect de
soi.
Biblio : * DSM V : 5ème
version du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux « Le syndrome de Peter Pan » de Dan Kiley-Ed. Poche
https://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpg00Nolwennhttps://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpgNolwenn2020-10-17 19:41:482020-10-17 20:12:44Peut moins faire
MUE PAR LE MEILLEUR COMME PAR LE PIRE, LA COLÈRE, SI ELLE NOUS PERMET DE DÉFENDRE NOTRE PEAU, CAUSE AUSSI DES SOUFFRANCES SUPPLÉMENTAIRES À SOI ET AUTOUR DE SOI.
https://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpg00Nolwennhttps://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpgNolwenn2020-08-22 18:48:502020-08-22 18:48:52La colère, un animal à dompter
Dans une société prônant la rapidité, le succès sans trop d’effort, la satisfaction immédiate et refoulant toute condition de souffrance, aimer devient tributaire de notre besoin impérieux d’efficacité. Si l’autre déçoit ou que l’on ne se sent plus vibrer comme aux premiers jours, on se quitte.
https://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpg00Nolwennhttps://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpgNolwenn2020-08-22 18:34:422020-08-22 18:41:21A quoi ça sert d’aimer ?
https://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpg00Nolwennhttps://www.nolwennhuyart.com/wp-content/uploads/2024/04/Nolwenn-huyart-logo-1.jpgNolwenn2020-03-05 16:56:232020-03-06 19:43:53Hypersensible et fière de l’être
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
Nous utilisons Google Analytics pour recueillir des informations sur votre utilisation de notre site. Nous faisons ces analyses pour faire en sorte que le site réponde à vos besoins et pour nous aider à l’améliorer.
Nous ne recueillons pas vos informations personnelles (comme votre nom, votre email…) dans Google Analytics. Nous n’autorisons pas non plus Google à utiliser ou partager nos données d’analyse avec d’autres données détenues par Google.
Afin d’analyser l’utilisation du site et dans le but d’améliorer la qualité de son contenu, nous utilisons le service Google Analytics de Google.
Les informations collectées par l’intermédiaire de ce service concernent le nombre de visites sur le site, la manière dont l’utilisateur est arrivé sur le site, les pages vues, le temps passé sur chaque page ainsi que la localisation géographique de l’utilisateur (pays et ville) à partir de son adresse IP.
Seuls les services de Google Analytics accèdent à ces cookies pour mettre ensuite à disposition de nolwennhuyart.com (Nolwenn Huyart) des informations d’audience de manière totalement anonyme. Aucune information personnelle (votre nom ou votre emails par exemple) n’est collectée.
Pour avoir plus de détails concernant le service Google Analytics, vous pouvez consulter la page : privacy.google.com/intl/fr_fr/businesses/compliance
Vous pouvez refuser les cookies Google Analytics.
Noms des cookies concernés : __utma, __utmb, __utmc, __utmt, __utmz
Cookies techniques/de fonctionnement
Cookies techniques/de fonctionnement
Des cookies sont mis en place par notre hébergeur OVH afin de vous garantir une qualité d’accès au site d’un point de de vue technique, en terme de réseau et d’accès aux serveurs informatiques. Ces cookies purement techniques n’ont pas de lien avec le contenu du site ni le comportement de l’utilisateur vis à vis du site.
Nom des cookies concernés : mediaplan, mediaplanBAK
Des Cookies pour la gestion des cookies
Ces cookies permettent au site d’afficher ou non le bandeau d’information portant sur les cookies.
Une fois que vous avez cliqué sur le bouton ‘J’accepte’, ce bandeau ne va plus s’afficher pendant un mois.
Au-delà de cette durée, ou si vous n’avez pas encore cliqué sur ‘J’accepte’, ou si vous avez effacé ces cookies dans le paramétrage de votre navigateur (voir ci-dessous), ou si vous avez paramétré votre navigateur pour que les cookies n’aient pas une durée de validité supérieure à une session internet, le bandeau s’affichera à nouveau à chacune de vos visites.
Nom des cookies concernés : wordpress_test_cookie, viewed_cookie_policy